Faire garder son enfant relève parfois du parcours du combattant

Faire garder son enfant relève parfois du parcours du combattant

Faire garder son enfant permet aux parents de combiner vie professionnelle et vie familiale. Ils travaillent l’esprit tranquille lorsque leur chéri se trouve entre de bonnes mains. Ils peuvent aussi dégager un peu de temps pour se retrouver. Toutefois, trouver une solution de garde pratique et fiable est devenu très difficile. Certains parents parlent même d’un parcours de combattant. Faisons le point.

Faire garder son enfant : la crèche reste le premier choix

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) a publié les résultats d’une étude portant sur les modes de garde des jeunes enfants. Effectuée en 2021, l’enquête s’est focalisée sur la situation des enfants âgés de moins de trois ans. Le rapport souligne que les crèches et les haltes-garderies constituent le premier choix des parents, mais ils ne trouvent pas toujours une place disponible dans ces établissements. En effet, l’offre est largement insuffisante par rapport à la demande. Trois parents sur dix doivent ainsi se tourner vers une autre solution.

Trouver une place dans les crèches : un parcours du combattant

L’augmentation du taux de natalité provoque un manque de place dans les crèches. Le déficit atteint 230.000 places selon les dernières informations publiées par le gouvernement. Cette pénurie entraîne aussi une explosion des coûts, surtout dans les régions rurales, car les établissements supportent une plus grande charge. Les parents éprouvent alors de grandes difficultés pour trouver une crèche publique.

Une commission évalue les dossiers et accepte les demandes selon les places disponibles. Outre la date de naissance et le nombre d’enfants de la fratrie, les décideurs tiennent également compte de la situation de chaque famille.

Les responsables encouragent les parents à déposer leur dossier en avance pour faire garder son enfant à Paris. Cependant, cette anticipation ne garantit pas le succès de la candidature. Même en multipliant les appels et les contacts auprès des établissements, de nombreux parents échouent à trouver une place avant de reprendre leur travail. Face à cette situation, des mères ont dû prendre un congé parental.

Trouver une assistante maternelle libre, une mission difficile

Le Code de l’action sociale et des familles limite à 4 le nombre d’enfants gardés par une assistante maternelle. Ce chiffre comprend les enfants de moins de trois ans de l’assistante maternelle présents à son domicile. Comme les parents privilégient les professionnels à proximité de leur maison ou de leur lieu de travail, ce quota est rapidement atteint.

Les parents qui ont vu leur dossier refusé par les crèches sont en position de faiblesse lors de la négociation des prix quand ils doivent engager une assistante maternelle en urgence. La rémunération dépasse parfois les 900 euros mensuels en plus du panier-repas. L’aide versée par la caisse d’allocations familiales (CAF) couvre souvent moins du quart des dépenses.

Des horaires de travail irréguliers compliquent la vie des parents

La plupart des crèches ouvrent à 7 heures et ferme à 19 heures et elles n’accueillent pas d’enfants les week-end, ni les jours fériés. Seules les crèches d’entreprise pourraient adapter leur horaire en fonction de celui de leurs équipes. Les parents qui travaillent à des horaires irréguliers sont confrontés à des difficultés supplémentaires. Ils doivent alors combiner les solutions de garde ou engager une nounou à domicile.

Les agences spécialisées offrent une solution de garde sur mesure

Les agences proposant un garde d’enfant sur mesure comme Assadia Bourgoin Jallieu se sont multipliées au cours de ces dernières années. Elles répondent aux besoins des familles et leurs interventions évoluent en fonction du rythme de la vie familiale. Les parents participent au processus de recrutement afin que la personne qui s’occupera de leurs chéris corresponde à leur valeur. Les équipes organisent également des activités favorisant l’épanouissement psychomoteur et social des enfants.